Angers 2014: une équipe municipale PS implosée

En 2008, personne à Angers ne pouvait s'attendre à ce que l'équipe municipale conduite par le PS Jean-Claude Antonini puisse imploser à l'occasion des préparatifs des élections municipales 2014. C’était sans compter avec les maladresses politiques de Frédéric Beatse, le successeur que le vieux sage, réfugié à la présidence de l'Agglo, a intronisé malgré les votes blancs. A se demander si, en prévision des élections municipales Angers 2014,  Jean-Claude Antonini n'a pas choisi le plus... «bêatse».

Chut! Frédéric Béatse repose... (photomontage)

Frédéric Beatse, maire désigné plus qu’élu, n’a pas su tirer les conclusions qu’imposait son élection: agir en faveur du bien-être de la population, donner une place à l’initiative populaire, instaurer une véritable démocratie participative. Il ne sait ni impulser ni rassembler et n'aurait pour bilan, selon son entourage, que les résultats de ses adjoints et encore pas tous: certains élus se gardant bien de faire quoique ce soit. Par-delà cette équipe municipale PS implosée, Frédéric Beatse, dont les fonctionnaires municipaux disent qu'il n'a pas la carrure, a refusé, pour les élections municipales Angers 2014, et la confrontation des idées et des primaires ouvertes. Nouvelle faute politique. Et voilà notre malheureux Frédéric Beatse béatement investi par une section PS d'Angers dont, pour la circonstance, beaucoup des quelques 150 militants ont, eux aussi, glissé des bulletins blancs.
Le candidat PS aux élections municipales Angers 2014 dispose donc d’une légitimité toute relative. Peut-être Frédéric Beatse pense-t-il qu'il peut tromper tout le monde tout le temps? Tromper sur sa gauche en n’allant au mariage pour tous que d'une fesse, même si en le célébrant, personne n'est dupe, il ne fait que donner un gage à la rue de Solférino. Tromper sur sa droite en malmenant une pourtant bien paisible communauté catholique. Tromper les commerçants du cœur de ville d'Angers, pour lesquels rien n’est fait, au point que l'un d’eux s'est lancé dans une grève de la faim n’ayant pas reçu de réponse aux innombrables courriers qu’il avait adressés à Frédéric Beatse le bienheureux.
L'avenir nous dira si Beatse, qui trompe tous azimuts, finira par commettre l’irréparable dans cette ville d'Angers où le revenu médian par habitant - 1400 Euros - est inférieur à la moyenne nationale, où la politique de l’emploi est si peu volontariste.
Étrange tout de même cette équipe municipale qui se contente de s'auto-congratuler, de vivre d'effets d'annonces et de glisser dans l’inertie municipale… Fort heureusement, la ville, par-delà les clivages politiques, compte beaucoup de femmes et d’hommes de bonne volonté prêts à agir autrement.
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