Avec le projet «Rives nouvelles», il veut tout simplement piquer la route à Christophe Béchu, président UMP du Conseil général de Maine et Loire. En effet, cette route n’appartient pas à la ville mais bien au Conseil Général. Qu’à cela ne tienne, Frédéric Béatse veut absolument se l’approprier et ne propose même pas que la ville paie les 75 millions d’euros que cette route a coûté. Pire, le projet «Rives nouvelles» de Frédéric Béatse coûterait 115 millions d’euros et personne ne voit comment les financer. Le préfet de Maine et Loire aurait lui-même pris position contre ce projet.
Frédéric Béatse entre Jean-Luc Rotureau et Christophe Béchu (photomontage) |
Le hic est que Jean-Luc Rotureau, adjoint au maire d’Angers en charge de l’urbanisme et président du groupe socialiste au Conseil général de Maine et Loire, se tait à ce sujet et à bien d’autres encore … Et pour cause : déjà en réserve du parti socialiste pour les raisons que l’on connaît (cf mon article du 23 juin dernier) il s’attend d’un jour à l’autre à ce que Frédéric Béatse lui retire sa délégation. Pourtant, Jean-Luc Rotureau ne souhaite pas utiliser la controverse du boulevard autoroutier à des fins politiciennes: il considère que la recherche d’une solution technique assortie d'un montage financier crédible et tenant comptes des impératifs budgétaires permettant au projet d’aboutir serait une bien meilleure attitude. Interpelé, Jean Luc Rotureau insiste sur le fait que le Conseil Général n'est pas le lieu du débat technique.
Frédéric Béatse ne l’entend pas ainsi et c’est bien dommage d'autant que le Maire d'Angers ne sait pas quoi faire des véhicules qui empruntent la route départementale N°323 à quatre voies objet de sa convoitise. Embusqué derrière un buisson en contrebas du château, il compte en ce moment les voitures qui passent sans savoir quelle déviation établir. A sa décharge, on peut tout de même se demander si cette route précédemment Nationale(RN23) a été payée à l’État par Christophe Béchu. Décidément cette affaire ressemble à s y méprendre à une histoire entre bandits de grands chemins et de grandes routes.
A la place de Frédéric Béatse, j’essaierais de marquer mon passage à la mairie d’Angers, de laisser une trace mais pas celle-là alors que les chiffres du chômage s'envolent à Angers. Quant à Christophe Béchu, il vaut mieux que les Angevins oublient rapidement qu’il a qualifié de «tract électoral»* le document de 16 pages publié lundi dernier par Frédéric Béatse pour expliciter le projet. A se demander ce que Christophe Béchu a contre les tracts, est-ce à dire que le président Christophe Béchu ne diffusera aucun tract pendant la campagne des Municipales 2014?
* Lire l'article de Ouest France ICI
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RépondreSupprimerExact ! La départementale (ancienne nationale) n'appartient pas à la ville mais au département. On n'imagine pas une telle décision sans l'aval du Département, le Conseil général étant présidé par Christophe Béchu...
SupprimerPas de financement pour le nouveau centre de congrès.
RépondreSupprimer« J'ai décidé que ce projet pouvait attendre », a déclaré à la presse Frédéric Béatse (Ouest-France), puis il s'est repris :
« On ne le financera pas dans l'immédiat, même si je pense que c'est un projet qu'il fallait faire. Il y a d'autres priorités comme la seconde ligne de tramway ou le projet des Rives nouvelles. »
En fait, les gens attendent la seconde ligne du tramway qui pourrait coûter encore 240 millions d'euros, et les autres projets sont pure fanfaronnade !
HARKIS LES CAMPS DE LA HONTE
RépondreSupprimerlien vers http://www.dailymotion.com/video/xl0lyn_hocine-le-combat-d-une-vie_news
En 1975, quatre hommes cagoulés et armés pénètrent dans la mairie de Saint Laurent des arbres, dans le département du Gard. Sous la menace de tout faire sauter à la dynamite, ils obtiennent après 24 heures de négociations la dissolution du camp de harkis proche du village. A l'époque, depuis 13 ans, ce camp de Saint Maurice l'Ardoise, ceinturé de barbelés et de miradors, accueillait 1200 harkis et leurs familles. Une discipline militaire, des conditions hygiéniques minimales, violence et répression, 40 malades mentaux qui errent désoeuvrés et l' isolement total de la société française. Sur les quatre membres du commando anonyme des cagoulés, un seul aujourd'hui se décide à parler.
35 ans après Hocine raconte comment il a risqué sa vie pour faire raser le camp de la honte. Nous sommes retournés avec lui sur les lieux, ce 14 juillet 2011. Anne Gromaire, Jean-Claude Honnorat.
Sur radio-alpes.net - Audio -France-Algérie : Le combat de ma vie (2012-03-26 17:55:13) - Ecoutez: Hocine Louanchi joint au téléphone...émotions et voile de censure levé ! Les Accords d'Evian n'effacent pas le passé, mais l'avenir pourra apaiser les blessures. (H.Louanchi)
Interview du 26 mars 2012 sur radio-alpes.net
Ce n'est pas le sujet !
SupprimerD'où vient-il celui-là ?
Ah oui, je rigole ! Le financement n'est pas assuré et en plus, il n'a pas le droit de détruire cette 4 voies, car il n'offre pas d'autre alternative pour les 55000 usagés par jour. Sachant que la banque des collectivités locales a fait faillite (DEXIA a 33 milliards de pertes), on ne voit pas où il va emprunter les 115 millions d'euros (774.360.000 F)alors que la controverse est très vive sur ce sujet dans les environs...
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